Glandora gastonii (Benth.) L.Cecchi & Selvi, 2014 |
(Borraginacées)
Cette petite fleur bleue fut découverte par Pierrine Gaston Sacaze dans le massif du Ger en 1836.
Le Grémil de Gaston, nommé Lithospermum gastonii (graine de pierre) par George Bentham en 1846, est rebaptisé Buglossoides gastonii (fausse langue de bœuf) en 1954 par Johnston, un Américain pour une histoire de poils dans la gorge, puis Aegonichon gastonii en 1973 par Holub, un Tchécoslovaque et récemment, en 2014, Cecchi et Selvi, deux Italiens lui ont trouvé des glandes dans la gorge et l’ont affublé du nom de Glandora gastonii !
Il n'est pas toujours facile de suivre les progrès de la science !
En français, il restera toujours le Grémil de Gaston !
Sur une planche d'herbier du MHN de Paris, un petit texte écrit de la main de Pierrine explique qu'il le connaît dans 3 localités. Les botanistes de l'époque ont certainement pensé que c'était une plante très rare ! Quelques années plus tard, dans son catalogue des plantes de la vallée d'Ossau, il l'indique dans de nombreux endroits de sa vallée. Aujourd'hui, on le connaît dans plus d'une centaine de localités allant du Pays basque au val d'Azun (pour la France) sans parler de celles découvertes en Espagne.